jeudi 12 octobre 2006

Yves KLEIN (2)

images
 1  2  3  4  5
* 1 : Hiroshima. anthropométrie, Yves Klein, vers 1961 139,5 x 280,5cm. The Menil Collection, Houston.
* 2 : Hiroshima. Un pont situé à environ 890 mètres de l’hypocentre de l’explosion de la bombe A américaine le matin du 6 août 1945. La vitesse de l’explosion fixa l’empreinte des rails de la rambarde de ce pont sous forme d’ « ombres ». Au premier plan apparaît l’ombre d’un corps humain.
* 3 : Hiroshima. Traces de brûlures à travers un kimono (photo Gonichi Kimura). Les parties sombres absorbant plus d'énergie que les claires, le dessin du tissu s'est imprimé sur la peau
* 4 : Okinawa. Lance-flammes utilisé par les Marines pour le "nettoyage" durant la Bataille d'Okinawa (1945)
* 5 : Yves Klein à l’occasion de la réalisation d'une Peinture de Feu (F 3). Centre d’expérimentation de Gaz de France, La Plaine Saint-Denis, Paris, 1961, photo : Vera Cardot.
liens Yves Klein :
* exposition Centre Georges Pompidou, Paris
* Yves Klein, archives
* Insecula, biographie
* Mamac, Nice
* un texte sur Yves Klein
* artcyclopedia, Yves Klein dans le monde
* Wikipedia
liens Hiroshima :
* site officiel de la ville
* page sur les événements



Commentaires

L'essai de la Corée du Nord n'a pas dû faire trop peur aux français : aucun des articles sur le sujet ne figure dans les "recommandés du Monde". Je peux mettre une (avant) dernière phrase de G. Bataille ? :
" Il est juste de dire qu'entre les mesures habituelles de l'esprit et les possibilités de l'effet atomique demeure une disproportion qui fait battre la campagne, laissant l'imagination devant le vide."

Ce doit-être ça...

La dernière phrase sera plus gaie (toujours du même article : dans ce texte, Bataille sépare les hommes en deux catégories : ceux de la sensibilité équivoque, qui défendent des systèmes fondés sur le soucis du lendemain et qui professent le primat de leurs entreprises, qui assureront leur avenir, et ceux de la sensibilité souveraine, libérés du souci du lendemain, qui ne voient pas l'intérêt d'offrir à un malheur qui est un bonheur qui sera) :

En vérité, l'homme est à la mesure du tout possible ou plutôt, l'impossible est sa seule mesure. (...) mais ces pensées désignent un sommet, et vivrait-on dans ses parages, on n'aurait pas pour autant lâché cette vie humaine, qui subsiste, et qui, aperçue totalement, est belle et admirable et digne d'être aimée.

Georges Bataille, "à propos de récits d'habitants d'Hiroshima" 1947, Oeuvres Complètes, tome 11, Gallimard, 1988, p. 185. 

Merci, holbein petit h, pour cette "construction d'images"
Commentaire n°1 posté par laurence le 12/10/2006 à 22h46
Bataille : chapeau bas.
Commentaire n°2 posté par holbein le 13/10/2006 à 00h11

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire