jeudi 9 novembre 2006

Robert RAUSCHENBERG 2.

Robert Rauschenberg, une exposition


En 1964 Rauschenberg va décrocher le prestigieux   grand prix de la Biennale de Venise. C'est à un Américain qu'est attribué ce prix. Le centre artistique n'est plus en Europe mais à New York.  Il y a un certain temps déjà que Rauschenberg s'est envolé vers la gloire.
 
 Dans le «Combine» présenté hier, «Hazard», une aile d'oiseau, blanche, verticale est fixée tout en haut à droite de la composition. Le mythe d'Icare, encore là ? Comme chez Yves Klein ? 
Yves Klein dont le travail fait l'objet d'une autre exposition, au même moment, au même étage du Centre Georges Pompidou.  On peut y voir un «hasard», sans doute : les Combines de Rauschenberg sont déroutants. La filiation et l'esprit Dada n'y sont pas pour rien et donc, chercher un symbolisme ou une explication rigoureuse est une entreprise vouée à l'échec.

Cette exposition n'est pas une rétrospective et ne concerne que les Combines, ces oeuvres que Rauschenberg a produites entre 1954 et 1964. Une cinquantaine de ces Combines sont montrés actuellement et avant de porter un jugement sur la qualité de ces oeuvres ou de dire l'importance qu'elles ont eu dans la suite de l'histoire de l'art, il faut sans doute se demander comment cet artiste en est arrivé là, et donc tenter de remettre en perspective les différentes étapes qui ont fini par déboucher sur ces productions.

Comme toujours, sur le parcours de figures comme celle de Rauschenberg se trouvent des galeries d'art (il s'agit bien souvent d'une galerie particulière) qui vont jouer un rôle déterminant et favoriser le développement artistique et la reconnaissance d'artistes voués à devenir importants. C'est le cas de la galerie Betty Parsons  qui dès 1951 va présenter des tableaux du jeune Robert Rauschenberg. Figure forte de la vie artistique du New York des années 50, Betty Parsons avait accroché sur ses cimaises les oeuvres d'artistes aussi prestigieux que Jackson Pollock , Clyfford Still, Ad Reinhardt ou encore Mark Rothko.

Mais il y a également le Black Mountain College, déterminant pour la carrière de Rauschenberg. En 1951 ou 52, très peu de gens le connaissent.

J'en parle demain.
 Le Centre Georges Pompidou présente actuellement une exposition qui met en scène des «combine paintings» réalisés par l'artiste, principalement  entre 1954 et 1961.
illustration :
Catalogue d'exposition, Robert Rauschenberg, combines, Édition française, 2006 ©MOCA/
Éditions du Centre Georges pompidou, Paris 2006
photographie de l'auteur
liens Robert Rauschenberg :

* l'exposition au Centre Georges Pompidou
* petite biographie Wikipedia
* l'exposition du MAMAC de Nice de juin 2005
* galerie d'oeuvres présentées au MAMAC en juin 2005
* article
de Philippe Dagen du Monde du 18 octobre 2006* article d'Alain Dreyfus de Libération du 20 octobre 2006  
* article de Judith Benhamou-Huet, Les Échos du 8 novembre 06
* article d'Olivier Cena, Télérama du 07 octobre 2006
* desordre.net : image Rauschenberg...
* petit diaporama de l'Express, 23 octobre 2006
* galerie de Combines au Metmuseum
* autour de Odalisque, un petit texte du CNDP
* insecula, quelques oeuvres de
Rauschenberg

Commentaires

tatatin... c'est parti pour une série sur Rauschenberg ? Chouette ! 
Commentaire n°1 posté par laurence le 09/11/2006 à 07h55
On va voir.
A demain, peut-être...

;-)
Commentaire n°2 posté par holbein le 12/11/2006 à 09h31

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