dimanche 12 novembre 2006

Robert RAUSCHENBERG 5.

    John Cage

   «Y a-t-il une musique du camion qui passe ? » se demandait John Cage.

La réponse est évidente pour lui, comme elle l'est pour Robert  Rauschenberg : oui, puisque l'art c'est la vie.
Après avoir ouvert sa musique au bruit, puis au hasard, le compositeur américain prône désormais l'abolition de toute frontière entre l'art et la vie, dans une optique se réclamant tout à la fois du zen et de Dada.

Daniel Caux
  catalogue de l'exposition   Hors Limites,  Éditions du Centre Pompidou,  Paris,  1994,   p 321

Au même moment, en 1954, Pierre Boulez, jeune compositeur français qui correspondait avec John Cage, annonce sa rupture avec son aîné américain : «Je n'admets pas -et je ne crois pas que je l'admette jamais- le hasard comme composante d'une œuvre faite.»
liens John Cage :

* biographie détaillée, IRCAM
* une autre bio avec discographie, musicologie.org
* panorama de la musique électronique; texte centré sur John Cage, avec entretien
* Leonardo on line : cinq chapitres autour de la vie et l'activité de John Cage
* la notion de silence chez John Cage : texte IRCAM
photographie de John Cage : ©Susan Schwartzenberg, extraite du site newalbion.com.

Commentaires

Je la connaissais cette phrase de John Cage ;-)
Un peu dans le même style, la pièce intitulée " 4'33 " : quatre minutes et demie de silence.
Commentaire n°1 posté par zozocello le 14/11/2006 à 19h12
Tout à fait.
Avec un pseudo comme ça, on sent tout de suite quelqu'un qui connaît la musique... ;-)
Commentaire n°2 posté par holbein le 15/11/2006 à 10h02
Oui, je joue de la flûte..

:-p
Commentaire n°3 posté par zozocello le 15/11/2006 à 13h49
Je penchais plutôt pour un piano "arrangé" (à la manière John Cage, of course) mais avec des cordes de violoncelle ... ;-)))
Commentaire n°4 posté par holbein le 15/11/2006 à 13h55

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