dimanche 21 novembre 2010

Huo

Huo
zardo_600.jpg
 

  Huo

 
 
. illustration : The Zardo Trio Presentant “Oddities in Jungleland,” USA, circa 1920 source 
 
. Mercan Dede,
  Huo (extrait de l'album Breath)

 
 

Commentaires

Huo sous canopée…
Commentaire n°1 posté par TG le 21/11/2010 à 14h28
Ciel, mes maris.
Réponse de espace-holbein le 30/11/2010 à 13h51
Terrifiante, cette petite jungle des âges farouches.
Commentaire n°2 posté par Gilbert Pinna le 21/11/2010 à 21h03
La jungle en effet n'est pas faite pour rassurer.
Réponse de espace-holbein le 30/11/2010 à 13h52

lundi 15 novembre 2010

L'œuvre d'art

   L'œuvre d'art
v1 300 Une œuvre d'art devrait toujours nous apprendre que nous n'avions pas vu ce que nous voyons.





Paul VALÉRY 




Introduction à la méthode de Léonard de Vinci,
Gallimard, collection Idées nrf, 1957, p23
   
 Léonard de Vinci, portrait de Ginevra de 'Benci, 1474 (détail)  
   
   
   

Commentaires

et "nous n'avons pas vu ce que l'on a pas dessiné" ajoutait Goethe…
Commentaire n°1 posté par TG le 15/11/2010 à 13h52
«Was Ich nicht gezeichnet habe, habe Ich nicht gesehen».
Commentaire n°2 posté par espace-holbein le 15/11/2010 à 20h37

samedi 13 novembre 2010

Stéréoscopie

Stéréoscopie
stereo 600
 

  Le jardin d'hiver

 
 
. illustration : source
 
. Jacky TERRASSON,
  Le Jardin d'Hiver
 
 
 

Commentaires

J'ai trouvé quelque chose pour toi, là :
http://www.flickr.com/photos/thedigitalfly/5153686633/

Et maintenant (si ke puis me permettre et je ne marche pas souvent sur des oeufs même s'ils se ressemblent tous) il faut une dimension supplémentaire... la 3D pour la singularité triple.
Commentaire n°1 posté par Val le 14/11/2010 à 20h52

jeudi 11 novembre 2010

Sarah GOODRIDGE

 Sarah Goodridge
sarah-goodridge 600
 
 
 
Beauty Revealed, 1828
Sarah Goodridge (Americaine, 1788–1835)
Aquarelle sur ivoire
2 5/8 x 3 1/8 in. (6.7 x 8 cm)

Source
 
 

Commentaires

blancheur et transparence dans un écrin de soie
Commentaire n°1 posté par TG le 11/11/2010 à 11h43
Les jumeaux cachent toujours une petite différence.
Commentaire n°2 posté par PhA le 12/11/2010 à 13h20
C'est sûrement ce qui amplifie le mystère (et rend sans doute les choses plus acceptables).
Réponse de espace-holbein le 14/11/2010 à 10h40
 

mercredi 10 novembre 2010

lundi 8 novembre 2010

Giuseppe PENONE : Essere fiume

Giuseppe PENONE : Essere fiume
fiume 600
 
 Être fleuve 1
[Essere fiume 1], 1981
Pierre naturelle et pierre taillée
40 x 40 x 50 cm env. chacun
Collection particulière, Turin
Ph. Salvatore Mazza, 1981
 
 
source
 
 

Commentaires

"Pierre naturelle et pierre taillée"
émouvant
Commentaire n°1 posté par PhA le 08/11/2010 à 10h05
Retrouver les processus de la nature. Avec modestie. Cette modestie pour nous émouvoir?
Réponse de espace-holbein le 09/11/2010 à 09h17

dimanche 7 novembre 2010

The Shining

The Shining
shining-lego 600
 
 
 source
 
 
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Commentaires

Tu as un penchant pour les twins girls visiblement.
La prochaine photo sera-t-elle sur le trou des twin towers ? Quand la singualrité est mis à bas (est-ce de bon goût ?).
Commentaire n°1 posté par Val le 07/11/2010 à 21h16
Non, aucune chance : les twin towers, je ne les vois pas du tout associées au genre féminin mais plutôt au genre masculin, symbolisant le pouvoir, le fric, l'arrogance, la domination, donc : pas sympathiques à mes yeux.
Commentaire n°2 posté par espace-holbein le 07/11/2010 à 21h46
Le féminin peut aussi être associé au pouvoir, au fric, à l'arrogance et à la domination; ce n'est pas l'apanage d'un genre...
Les legos féminins au cheveux longs (courts ce ne doit pas être assez féminin chez lego), brun (blond ça ne doit pas être assez "relevé" chez lego), et avec une jupe (les filles ne portent que des jupes chez lego) sont d'une singularité affligeante... On peut tout au plus s'en servir pour reconnaître les toilettes des hommes de ceux des femmes ;-)
Commentaire n°3 posté par Val le 07/11/2010 à 22h27

samedi 6 novembre 2010

Jean-Olivier HUCLEUX

Jean-Olivier HUCLEUX
jumelles 600
 
  Jean-Olivier Hucleux
Les Jumelles, 1978-1979
Huile sur bois, 154 x 121 cm
 
 
 Jean-Olivier HUCLEUX
 
 

Commentaires

Raccord impeccable.
Commentaire n°1 posté par Gilbert Pinna le 06/11/2010 à 19h03
¿¿Raccord impeccable??
Commentaire n°2 posté par espace-holbein le 07/11/2010 à 12h15
:-))
Commentaire n°3 posté par Gilbert Pinna le 07/11/2010 à 17h23
Un figure pour deux, diraient mes siamois (Monsieur Le Comte et l'ex-bibliothécaire sans figure).
Commentaire n°4 posté par PhA le 08/11/2010 à 10h04
Ou bien deux pour une figure?
La figure du double reste bien singulière.
Réponse de espace-holbein le 09/11/2010 à 09h20
depuis les  années  80,  (  ça  commence à dater ....),  qui sait  ce  qu'est  devenu cet artiste  et que produit-il aujourd'hui ?
Commentaire n°5 posté par chabriere le 06/01/2011 à 22h11
C'est vrai, pas de nouvelles.
 
 

vendredi 5 novembre 2010

Jean-Jacques Henner

Jean-Jacques Henner
henner2010 600
 
 
Jean-Jacques HENNER
Biblis changée en Source , 1867 
 Musée des Beaux- Arts, Dijon
 
 
source
 
 
 
 

Lina Bertucci

Lina Bertucci
Lina-Bertucci 600
 
photographie : Lina Bertucci, Haim Steinbeck (portraits d'artistes)
 
 
Lina Bertucci


Commentaires

La singularité selon Massive Attack :
http://www.youtube.com/watch?v=93UelQGyKs8
...
The last of the particles
divisible, invisible
Commentaire n°1 posté par Val le 05/11/2010 à 21h25
¿¿¿¿±±±±±????
Commentaire n°2 posté par espace-holbein le 06/11/2010 à 12h42
 
 
 
 
 

jeudi 4 novembre 2010

Nicolai POUSSINI

   Nicolai POUSSINI
pouss-nymph 600
   
  J'ouvre la fenêtre, au nord, et une lumière douce envahit le nymphée. Je vois un lit, ou un divan, où est imprimée la marque d'un corps mais couverte de poussière. Sous le plafond du second niveau, je tire une petite échelle oblique, aux quelques degrés larges comme ceux d'un escalier, qui bascule d'une seule traction. Il faut soulever une trappe.

 C'était l'atelier. Cerné par trois murs et par l'espace ouvert sur le rez-de-chaussée, sans balustrade. Contre les murs, sous des couvertures et des housses isolantes, des tableaux. Au centre, deux toiles sur leur chevalet, une chaise, une caisse et un guéridon, des couleurs, des pinceaux, des chiffons, des bouteilles de solvant, des pots de colle, une trousse ouverte contenant de petits instruments de tailles différentes pareils à des scalpels. Contre le mur, sur une planche posée sur deux piles de briques, un ordinateur portable.
 Je tirai les housses qui couvraient les tableaux contre les murs. L'image me sauta à la figure. Anachronique, elle était insérée dans un cadre de bois et de plâtre autrefois doré à l'or fin, écaillé et abîmé, à l'entrelacs feuillu exubérant : la photo démesurée de la jeune baigneuse morte, retouchée à la plume et au pinceau, par endroits grattée ou incisée. Et une vingtaine, une trentaine de toiles et de dessins de la même image ou d'images semblables, crayons noirs et blancs, sanguines, fusains, gouaches, pierres noires, huiles, qui épuisaient les ressources de la technique classique. Et même des photos de certains de ces dessins, tirées à très grand format, retouchées, peintes par-dessus.
Je fis glisser les housses des chevalets. Deux tableaux se tenaient vis-à-vis, inachevés. Ils figuraient immuablement la jeune baigneuse. Mais le premier avait commencé d'être peint il y a trois cent cinquante ans, le second voici un an ou un peu plus. Le plus ancien représentait, comme de juste, une femme à la nudité désespérante de jeunesse et de beauté, endormie dans l'herbe, sur un drap blanc ; elle est couchée sur le côté, son bras encercle sa chevelure brune. La plus grande partie de son corps est inachevée bien que la forme spectrale de se jambes, de sa hanche, et la ligne de son dos soient précisément délimitées. A droite et à gauche, potelés et dodus, deux amours couronnés de fleurs jouent l'un avec des flèches, l'autre avec un arc. Au deuxième plan, on voit un homme assis sur un rocher et une femme debout à ses côtés, qu'il enlace ; elle émerge d'une rivière où s'abreuvent des moutons. J'aperçois une musicienne, à demi vétue d'une draperie rose et blanche, et une danseuse, en or et blanc, les seins nus. Dans l'ombre, sous les feuillages, un peu à droite, penché vers la jeune fille endormie, on devine un visage, peut-être un homme. La jeune fille endormie se tient dans la position exacte de la jeune baigneuse de la photo. Près d'elle, une stèle en pierre, gravée. Parmi quelques mots en latin, je lis, médusé : NICOLAI POUSSINI.



   
   
  Philippe AUTHIÉ,
Le Corps de la baigneuse,
Éditions du Seuil, 2005, p142, 143, 144
   
illustration Nymphe endormie surprise par des satyres (détail)
Nicolas Poussin ,1627
Huile sur toile 66 x 50,8
Londres, National Gallery
 
   
   

 
   
   

Singularités doubles

  Singularités doubles
v1 200 v2 200 v3 200
v4 200 v5 200 v6 200
v7 200 v8 200 v9 200
v10 200 v11 200 V13 200
     
     
1 + 1 = 2
1 + 1 = 2 
1 = 2
1 = 2 
2 = 1
2 = 1
1 + 1 = 3
1 + 1 = 3 ?
1 + 1 = beaucoup ?


La singularité du double.

Les mathématiques sont-elles encore là pour nous aider ?
     
     
     

   

   
     
photographies : Tereza Vlčková
     
Tereza Vlčková

Commentaires

très belles photos
Commentaire n°1 posté par TG le 04/11/2010 à 12h25
beaucoup .."trop, c'est mon chiffre préféré" Woody Allen ..beaucoup glisse en trop par saturation ... ces images = plein de beaucoup, beaucoup jubilatoires !
Commentaire n°2 posté par Ch le 04/11/2010 à 21h09
Moi, je compte toujours sur mes doigts et continue à me tromper. BeaucoupTrès très beaucoup,  par contre, je comprends. Il y a le temps mesuré  et puis existe aussi un temps subjectif. Il en est de même des quantités.
Réponse de espace-holbein le 06/11/2010 à 12h51
Les mathématiques sont toujours là pour nous aider :
0001 + 0001 = 0010 en binaire
et les jumeaux sont là pour nous aider à démontrer la relation de réflexivité.
Commentaire n°3 posté par Val le 04/11/2010 à 22h50
Cette réflexivité continue à exciter ma réflexion.
Réponse de espace-holbein le 06/11/2010 à 12h54
     
     
     
     

mercredi 3 novembre 2010

Singularités (les handicapés)

Singularités (les handicapés)
 
 court métrage :

"Dialogue de sourds" Bernard NAUER, 1985

 
 
 
 
Marcel Cérébos & Duchamp du signe corporated

Commentaires


Ca ne manque pas de sel…
Commentaire n°1 posté par TG le 03/11/2010 à 08h30
Sel à vie.
Commentaire n°2 posté par espace-holbein le 03/11/2010 à 18h07
Mais c'est horriiiiiiiiiiiiiiiiible !
Ce sel à vie a un parfum de mort au rat.
Bon alors pour demain je passe commande de la théorie des singularités en mathématiques qui comprend la théorie des catastrophes, et là on va pouvoir respirer du bon air cartésien.
Commentaire n°3 posté par Val le 03/11/2010 à 21h46
 
 
 

mardi 2 novembre 2010

Singularités

   Singularités
photomaton 300 Au-delà de l'accent majeur mis aujourd'hui sur la référence individuelle ou, si l'on veut, sur l'individualisation des références, c'est aux faits de singularité qu'il faudrait prêter attention : singularité des objets, singularité des groupes ou des appartenances, recomposition des lieux, singularités de tous ordres qui constituent le contre-point paradoxal des procédures de mise en relation, d'accélération et de délocalisation trop vite réduites et résumées parfois par des expressions telles que «homogénéisation -ou mondialisation-  de la culture».

Marc AUGÉ
NON-LIEUX,
introduction à une anthropologie de la surmodernité
Éditions du SEUIL, 1992, p 54
   
illustration : source

Commentaires

Tout allait bien jusqu'à.... recomposition des lieux. Après les "singularités de tous ordres qui constituent le contre-point paradoxal des procédures de mise en relation, d'accélération et de délocalisation"  là j'avoue que le paradoxe m'a un peu envoyé au firmament des méninges, ça doit être un peu l'équivalent du mal des profondeurs pour la réflexion.
En plus clair (pour moi évidemment) ça veut dire quoi ?
Merci
Commentaire n°1 posté par Val le 02/11/2010 à 21h14
Bon, l'intérêt d'un texte c'est qu'on peut essayer de l'épuiser, de le tirer à soi, de l'interpréter, de le faire résonner en fonction de ce que l'on sait, de ce que l'on a vécu, de ce qu'on a entendu, vu ou lu par ailleurs. Il est rarement figé. Donc, je ne te donnerai pas de mode d'emploi, ce serait t'insulter. L'image que j'ai mise à côté, c'est moi qui l'ai choisie : elle ne fait évidemment pas partie du bouquin mais sert  à rebondir (je l'ai voulue, d'ailleurs, un peu marrante). Donc, à toi de jouer. Lire le bouquin ? (pouquoi pas = bouquin fameux).
Commentaire n°2 posté par espace-holbein le 03/11/2010 à 19h26
Je me demande si originalité signifie singularité... mais bon. Quant à lire le bouquin, je vais y réfléchir... sachant que je réfléchis lentement (je suis lente), ça va prendre un temps certain et "Donner et prendre" à finir avant.
Commentaire n°3 posté par Val le 03/11/2010 à 21h07
   
   
   
   
   
   

lundi 1 novembre 2010

Pommes

  Pommes 
pommes 600
   
  Vegetable skull sculpture (skull 1)
   Dimitri Tsykalov, 2005
  Ceci n’est pas une pomme
   René Magritte, 1964
   
  source

Commentaires

Cette pomme a dela gueule ! et à cette période de l'année vous avez fait très fort.
On en mangerait bien les beaux restes.
Commentaire n°1 posté par Val le 02/11/2010 à 21h17
Ce que tes gentille. Attention au syndrome "Blanche-neige", quand même : la mort rode.
Commentaire n°2 posté par espace-holbein le 03/11/2010 à 19h21
T'es mignon, et les nains sont où ? Pour la mort j'ai l'ankou près de chez moi, c'est autre chose qu'une sorcière de conte de fée...
Commentaire n°3 posté par Val le 03/11/2010 à 20h59